Les ailes de l’éboueur

Les ailes de l’éboueur

(Texte et illustrations de Veronica Iani, traduction par Marina Erghelegiu)

 

Je suis le seul éboueur de la ville avec des ailes de papillon.

Nuit après nuit je passe devant des maisons et je prends les poubelles.

Maintenant, il n’y a pas ni Pierre, ni le papillon.

Ils sont partis les deux, et moi je suis resté pour porter plus loin leurs histoire.

Mais aussi les ailes.

 

*

Je n’ai pas vu que sur le bocal était collée un chewing-gum.

Je me suis assis exactement dessus, et n’importe combien j’ai bougé et j’ai  fait voler mes ailes, j’ai pas réussi à me décoller même pas une patte.

Le soleil brillait dans le ciel, et l’odeur de la confiture de fraises du bocal se sentait de moins en moins, recouvert par les lourdes odeurs de la décharge. Mais ce qui me tourmenté le plus était l’odeur mentholé du chewing-gum sur lequel j’étais assis. Je sens l’odeur avec mes pattes, donc j’étais obligé de m’en remplir les poumons chaque seconde.

Je hais la menthe !

Finalement le soleil s’est couché, et il a fait nuit.

Je m’étais résigné et j’attendais   ma fin à la déchetterie de la ville, sous une lune brillante.

Mes réflexions ont été dissipées par le bruit d’un camion à ordures qui s’était arrêté à côté de moi. Un fantôme est sauté de derrière moi.

--C’est bon, chef. Tu peux décharger !

Il y avait un homme grand avec une salopette blanche.

J’allais finir sur une avalanche d’ordures.

Je méritais probablement cette fin.

Le container de derrière du camion montait doucement.

Il couvrait la lune et s’était arrêté au-dessus de moi, comme la gueule d’un dragon.

J’avais fermé les yeux.

-Chef ! Don’ Boris, arrêt !

L’homme en blanche tendait la main vers moi.

J’étais sauvé !

Mais sa palm est passée plus loin et elle a extrait quelque chose qui se trouvait au-dessous du bocal ou j’e. J’ai fait voler mes ailes les plus fort que j’ai pu. Mais il regardait seulement le morceau de papier qu’il avait retiré. Il l’a essuyé avec sa manche, et son visage est devenu lumineux.

Il l’a posé sur ses lèvres.

-Pierre qu’est que tu fabrique là-bas ?

La porte du camion s’était ouverte, et un mec tout ronde est sauté dehors.

-Chef, regard ce que j’ai trouvé !

- Tu m’as arrêté pour que tu fouilles dans la poubelle à recherche d’un papier sale ?

-C’est une icône, sourit-il Pierre avec la bouche aux oreilles.

-Sottises ! a tourné le gros son dos.

Moi je continuais a faire voler désespérément mes ailes.

-Mais si c’est une icône ! Je me demande quel saint est représenté ?

Je faisais encore voler avec espoirs mes ailes transparente.

-Don ’Boris, arrête !

- Pousse-toi ! Et termines avec tes bêtises ! C’est le temps de devenir adulte, tu as presque 40 ans ! on  entendait de la voiture.

- Mais, arrêt, j’ai trouvé un papillon !

Pierre m’a soulevé avec le bocal. Je me suis regardé dans ses yeux noirs.

-Je n’ai jamais vu un papillon avec des aille comme l’air, dit-il Pierre.

Le chauffeur était sorti de la du camion et il était à côté de nous avec les mains sur ses hanches.

-Ça s’appelle transparent. Ça veut dire qu’on voie a travers, comme je vois à travers ton cerveau !

-Chef, tu as vraiment vu mon cerveau ? Quand ……
-Poussez-vous, toi et ton papillon ! Je ne resterais ici tout la nuit ! a crié le gros. Et voilà, ce papillon est aussi intelligent comme toi ! Il s’est collé à un chewing-gum. --Peut-être que vous êtes des frères.
-Chef, je n’ai pas des frères.

    Le chauffeur lui a collé une tape sur le dos et il l’a poussé vers le devant du camion.

    Pierre me regardé heureux.

    -Tu n’est pas bête comme moi, m’a murmuré -t-il. Mais tu n’as pas fait attention. J’essaierai    te décoller quand on arrivera chez moi.

     *

    Il n’a pas réussi q le faire.

    -C’est mieux que je te laisse collé. Pour que je ne te casse pas les pattes.

    Il a lavé soigneusement le bocal, et nous sommes allés dormir.

    Le lendemain, il m’a pris et on est partis. On s’est arrêté sur une prairie, en face d’une grande villa, avec étage.

    -Qu’est-ce tu as là ?

    C’était une vieille dame qui a crié. Elle était à l’ombre d’un tilleul, assise sur un fauteuil roulant. Il y avait d’autre personnes âgées dans la prairie.

    -Tu m’as amené un bocal vide ?!

    -Eufemia, regard ! Il y a un papillon qui en est collé !

    -C’est un bocal parfait pour que je mets mon dentier dedans, a frappé la vielle dame dans ses mains en recouvrant ses gencives roses et vides. Encore un fois je ne la trouve pas. Pourrais-tu me la chercher ?

    Pierre a foncé ses sourcilles, il m’a regardé, après il a regardé al vielle dame, puis encore moi ….

    J’ai retenu mon souffle.

    -Je remmènerai un autre bocal, celui-ci est mon ami, je ne peux pas le donner.

    -Tu es ami avec un bocal ?

    - Hihihi !

    La vielle dame a commencé elle aussi a rire. J’ai regardé ailleurs.

    Elle avait une bouche comme un poisson échoué sur le sable.

    -Je vais te chercher le dentier, dit Pierre après que tous ont cesser de rire.

    On est entré dans la grande villa étagée, on a avancé sur un hall avec plusieurs portes, et Pierre a ouvert une entre eux. Sur un mur il y avait des très nombreuses icones. Il a fait sortir de sa poche la petite icône qu’il avait trouvé a la déchetterie.

    -Vous n’êtes pas sur le mur, dit-il vers les deux saints du papier. Peut-être qu’Eufemia sait comment vous vous appelez.

    Le dentier était sur le seuil de la fenêtre. Pour un court moment j’ai été contant que je ne pouvais volé. Peut-être j’aurais été attiré par la couleur ros du dentier et je me serais assis dessous. J’ai pris beaucoup de mauvaises décisions   dans ma vie.

    La vielle dame nous a souri joyeusement avec le dentier dans sa bouche. Elle n.avait plus l’air d’un poison sèche et elle était même mignonne avec ses grands yeux  bleus. Elle a caressé l’icône.

    -Comme c’est bon que tu l’avais sauvait de la déchetterie ! C’est les saint Pierre et Paul.

    -Pierre ?! Il s’appelle comme moi ?

    -Tu t’appelles comme lui

    - Dans ce cas-là, le papillon s’appellera Paul !

    - Tu ne peux pas baptiser un papillon !

    -Mais si, parce qu’il est mon amie !

    -Comment peux-tu être amie avec un papillon ? Les amies font des choses ensembles, causent, discutent, ils s’entendent un l’autre, ils rient ensemble et … plurent ensemble.

    Et des larmes ont commencées à s’écouler sur les joues de la vielle dame.

    -Ta maman, que son âme soit en paix, a été la meilleure amie a moi. Et toi, tu es le meilleur enfant.

    -Pierre l’a embrassé bruyamment sur le front.

    -En fait tu as raison. On peut être amie avec un papillon aussi, caressait-elle les cheveux noirs et frissés de Pierre.

    -Hahaha ! rit-Pierre et ses yeux brillaient quand il m’a rapproché de son visage.

     *

    Dans la troisième nuit, Pierre a tardé une demi-heure au travail.

    -Pardonne-moi pour le retard ! me dit-il en me regardant avec l’air coupable.

    -Si j’apprends encore une fois que … j’ai foncé les sourcils vers lui.

    J’avais envie de faire un vrai scandale pour qu’il ne m’oublie plus à jamais. Mais je suis resté bouche-bée quand il est monté dans la voiture à côté de moi.

    Sur le dos de sa salopette, il y avait deux ailles transparentes, comme ces portées par les petites filles quand elles veulent être des fées. Seulement que les siennes n’avaient pas de fil sur les bords et elles bougent !

    -J’ai vécu voir ça aussi ! criais-je. C’est clair que tu es aussi stupide que possible, tu ne fais pas semblant !

    -Don ‘Boris, excuse-moi pour le retard, mais j’ai eu peur de mettre ma salopette sur les ailes. Tu sais, pour ne pas les abîmer. Mais ça ne valait pas la peine d’avoir   peur, les ailes sont transperçaient la salopette par elles- mêmes ….Chef, il y aura une mouche qui entra dans la bouche si tu la laisse ouverte comme ça ! Hahaha ! Chef, tu ne me croiras pas. J’ai rêvé de quelque chose de si beau la nuit dernière ! Un ange !

    -Et, il n’a pas fait aucun miracle ? Peut être de te donner un peu de cervelle ?

    - Non, non….L’ange m’a dit qu’il était venu me demander d’aider le papillon. Celui que je trouver sur le bocal. Il ne peut pas être décoller, le pauvre ! Et l’ange m’a dit que le papillon aurait dû faire plusieurs bonne actions mais il ne les avait fait parce qu’il a cru qu’il avait du temps suffisant. Mais maintenant qu’il est collé, il ne peut plus les faire et comment va faire pour arriver dans le ciel avec ses ailes comme l’air ? Il m’a dit que seulement les papillons avec les ailes colorées peuvent arriver ….

    -Des ailes transparents …..,  murmurais-je

    -Oui, oui, comme ça. Chef, tu savais que les paillons sont envoyés par Dieu sur La terre avec les ailes transp… comme tu dis… comme l’air ? Et quand ils font une bonne action, Le Seigneur marque une trace sur les ailes. Et encore une, et encore une. Des traces tout petites …. Et quand La Lumière du Seigneur traverse les ailes, on les en voit colorés.

    Je le regardais hébéter.

    -Moi, j’ai dit au papillon que je voulais porter les ailes du papillon et faire des bonnes actions pour lui. Le matin je me suis réveillais avec les ailes sur mon dos. Tu vois ? Mais mon papillon est triste qu’il n’a plus ses ailes.

    Il s’a retourné et il a fait volé rapidement ses ailes. Quand il est revenu avec le visage vers moi, le sourire était disparu.

    -Seulement que je ne sais pas comment faire des bonnes actions.

    -Ça ce n’ai pas mes ognons ! Il fait déjà tard, on part !

    Il était fou !

    J’ai tourné la clé dans le contact, mais j’ai arrêté le moteur   tout de suite.

    -Ecoute ! J’ai accroché ses épaules. Je peux t’aider faire une bonne action.

    -Vraiment ?

    -Tu as un peu d’argent sur toi ?

    Pierre a retiré de ses poches un poignet de billets froissés. Il portait tout le salaire avec lui. Il ne connaissait pas la valeur de son argent.

    -Si tu me donne ton argent, il s’appelle que tu as fait une bonne action , je l’assure.

    -Oh, excellent !

    Il a mis tout l’argent dans mes mains mais il a retiré un billet.

    -Ça suffira pour un gâteau et un jus pour que je puisse remmener Eufimia a une terrasse.

    Je me suis regardé dans le miroir. Mes oreilles étaient en feu. J’airais pu dire que c’était une blague, mais je ne l’ai pas fait. Finalement, ce n’était pas de ma faut qu’il soit si stupide !

    *

    Vivre sans ailes est une torture. Je ressemblais à un cafard ou je ne sais plus quel insecte rampante .

     J’ai été choquer quand je me suis réveillé sans ailes, et encore plus choqué quand j’ai vu Pierre avec des ailes sur son dos. Même si ‘elles étaient beaucoup plus grandes, c’était clair que c’était les miennes. Transparents, comme je les avais reçus du Seigneur.

    Comment les avait-il obtenus ?

    Qu’est-ce que je vais arriver ?

    Pierre n’a rien dit, mais il a chanté heureux et affreusement faux, le temps de partir chez Eufimia.

     

    Il m’a laissé là-bas, et il est parti au travail.

    La vielle dame chantait sans cesse :

    « Tu n’est plus le papillon de lumière

    Qui transforme les fleurs en miel,

    Paillon tu n’as plus tes petites ailes ,

    Le Monsieur comte te les a ôtés… »

    Je ne savais pas qui était le Monsieur compte et je ne souhaitais pas a l’en apprendre. Je priais seulement que Pierre revienne et me sauve de là-bas.

    Mais il est refait long temps au travail, doc Eufimia a eu le temps de me raconter des histoires sur Pierre.

    Le lundis, il la remmène dans le parc, le mardis ils jouent Guerre et Paix même s’il ne sait pas lire sur les cartes de jeux, le mercredis ils prennent un the sur la terrasse avec d’autres amies de la maison de retrait . Avant que la maman du Pierre soit partie au ciel, ils habitent ensemble tous  les trois. Après ça, Eufimia a déménagé dans la maison de retrait.

    Les jeudis, Pierre la remmène au café. C’est toujours lui qui paye. Eufemia choisie un gâteau au Chantilly et lui un éclair. Et les deux boivent une limonade à la menthe.

    Les vendredis il lui coiffe les cheveux. Sa mère avait aussi de longs cheveux.

    Les samedis, il crochètent des chaussettes. Depuis quelques mois, Pierre est en train de crocheter la même chaussette . Comme il aime toutes les couleurs, il continue d’en ajouter . J’ai compris que la chaussette fait déjà deux mètres , même il est heureux qu’il détienne le plus coloré chaussette-écharppe du monde .

    Les dimanches , il vont a l’eglise. Pierre arrive parfois de parler à forte voix aux milieux de l’épiphanie, mais les fens et le prêtre ne se fâchent pas. Tout le monde l’aime. Une fois, après qu’i, est resté bouche-bée plus d’un quart d’heure, il a dit a Eufemia qu’il avait vu un ange qui sortait de l’icone.

    Il aime beaucoup la vielle dame sans dents et elle dit qu’elle ne se sait pas quoi faire sans lui. Il est tout le temps plein de joie, mem quand elle lui demande de lui chercher le dentier.

     *

    Dans la nuit suivante, quand Pierre est arrivé au travail, une entre les ailes de son dos était coloré, et il riait avec tout sa bouche.

    -Chef, chef, don ’Boris !Hahaha !Regard ! Une entre les ailes est devenue colorée !

    Heureusement que je t’ai donné l’argent. Mais comment je ferai avec l’autre aile ? Je n’ai pas d’autre argent. Je parlerai peut être avec le prêtre pour qu’il me prête un peu d’argent ?

    Je déglutinais sèchement.

    -Tu dois faire un autre type de bonne action. Ca ne fonction plus avec l’argent, dis- je rapidement.

    Il a commencé à réfléchir et il  a parlé a peine le reste du temps de travail.

    La nuit suivante, Pierre n’est plus arrivé au travail. Cela n’était jamais arrivé auparavant.

    Quand j’ai fini mon rond, les chefs m’ont annoncé que Pierre était dans l’hopital. Il avait fait un infarctus.

    Ils m’ont demandaient d’aller le voir. Je n’ai pas eu le choix même si ca ne me convenais pas. Je me sentais coupable après cette histoire d’argent.

    Je l’ai retrouvé pale mais avec le visage souriant.

    Le bocal avec le papillon avait sa place sur la table de chevet pré de son lit,la petite icône dans le bocal, et les ailes étaient bien étalait  sur un fauteuil.

    -Il est mon amie, Paul.

    J’ai regarder autour dans la chambre.

    -Paul ? Où est-il ?

    -Paul c’est le papillon.

    -Aaaa, le papillon….

    -Je ne peux plus faire des bonnes actions dans sa place. Me va aider tu ?

    -Aaaaa….

    -Je n’ai personne d’autre pour m’aider….

    -Aaaaa….

    -Je te remercie, tu es merveilleux !

    Je me sentais affreux.

    Pierre m’a tout de suite renseigner que je devrais porter les ailes et commencer a faire des bonnes actions, et que je devais remmener le papillon chez Eufimia, l’amie de sa mère, a la maison de retrait.

    -Embrasse-la de ma part, m’a dit Pierre au départ .Paul, prend soin d’elle !

    Je suis sorti le plus vite possible.

    Je courais sur la rue avec une paire d’ailes sur le dos et avec dans ma main un bocal qui avait dessous papillon collé par un chewing-gum rose.

    Dans quelle folie j’étais entré ?

     *

    Je commençais a comprendre. Pierre faisait des bonnes actions en ma place.

    Je ne sais pas comment mais il les faisait.

    J’ai été si heureux quand j’ai vu qu’une entre les ailes sur son dos était devenue colorée !

    -Hahaha ! Elle ressemble a ma chosette ! sautait-Pierre, d’un pied sur l’autre .

    J’espérais que bientôt j’airais aussi la deuxième aile colorée.

    Sauf que Pierre n’a plus eu l’occasion de faire des bonnes actions.

    Il est tombé malade. Très grave.

    Quand ils l’ont remenée avec l’ambulance, il a refusé de partir sans moi.

    Les médecins lui ont dit qu’il avait fait un infarctus.

    Pourquoi mon Dieu mes rêves échouent -ils quand je m’y attends le moins ?

    De l’hôpital, c’est le chef du Pierre, le grassouillet Boris qui m’a fait sortir.

     Je ne l’ai pas agrée du premier moment quand je l’avais vu a la déchetterie.

    Il avait été odieux avec mon amie Pierre. Le fait qu.il m’a remmené chez Eufimia, ne m’a pas fait l’aimer davantage. Je me sentais mal seulement en regardant mes ailes sur son dos mouillé de transpiration.

    Il a couru vers la maison de retrait comme un bourdon fuyant un essaim de guêpes en colère, en me faisant penser qu’il allait avoir un  infarctus lui aussi .Il était plus rouge que la confiture de fraise qui avait été  auparavant dans le bocal où j’était collé dessous.

    Quand Eufilia a appris que Pierre était a l’hôpital, elle est resté sans mots.

    Une infirmière est venu voir pourquoi Boris faisait un tel agitation  autours de la vielle dame.

    -Et moi, qu’est-ce je fait mai tenant avec le papillon ? criait Boris, en agitant ses main dans l’air avec moi aussi. Je n’ai aucune idée de qui est cette femme ! Pierre m’a dit de laisser le papillon chez Eufimia , que c’est l’amie de sa maman. Mais, la vieille…la vieille ne veut plus parler dès que j’ai lui ai dit que Pierre était à l’hôpital. Et moi, je fais quoi maintenant ?

    L’infirmière lui a tapoté doucement l’épaule et ses yeux se sont bien agrandis quand elle a découvert les aile sur son dos.

    -On y va voir Madame la directrice. On a aussi de la limonade froide. Ça vous ferait du bien.

    La directrice l’a écoutée en silence et ses yeux ne se sont pas agrandis quand les ailes du Boris sont devenu bruyard comme un ventilo le temps que Boris a dit son histoire. Elle les a guettés seulement une fois quand s’a penché pour récupérer un papier envolé sous le bureau.

    Apres qu’il a dit tout ce qui le tenais à cœur, Boris a siroté brème le verre de limonade .

    -On est désolées pour Pierre, dit la directrice. On pria pour qu’il retrouve sa santé le plus vite possible. Mais le papillon on ne peut pas le tenir, même si vous avez dit que vous nous payerait pour ca. On n’a pas du personnel formé pour prendre soin de papillons…papillons sans ailes. Et vous pouvait non plus le remmener chez la maman du Pierre comme elle est partie dans le ciel depuis quelques années déjà. Eufimia a été son amie et c’est a cause de ca Pierre viens chaque jour le voir. Il l’aime beaucoup.

    Apres la limonade, le visage du Boris a récupéré sa couleur normale mais il s’a allongé au fur et à mesure que la directrice lui a raconter tout ce que Pierre fait pour Eufimia. Ses bras grassouillettes glissaient petit à petit de ses cuisse   jusqu’à arriver comme pendants, ressemblant aux saucissons mises au séchage  par le boucher du centre-ville.

    -Je ne savais pas…. Je ne savais pas ….

    C’était tout ce qui sortait de sa gorge.

    Il s’ levé, a pris le bocal qui s’était dur le bureau de la directrice.

    Sur son visage coulaient deux rivières qui ont confluées qu dessous de son nez dans une vrai fleuve rapide.

    La directrice lui a tendu un mouchoir en papier, mais il en est resté dans sa main et la fleuve  commencé à se dégouliner dans ma tête.

     * 

    Cinq jours j’ai porté avec moi tout le temps le papillon sans ailes, même quand j’ai été au travail.

    Je n’ai pas voulu un autre collègue en place de Pierre.

    Il n’aurait pas compris pourquoi j’ai un papillon. Et ni pourquoi je des ailes.

    En fait, je ne supportais personne pré de moi. Peut-être parce qu’un autre aurait réalisé a quel point je suis méchant et a quel point je me suis affreusement mal comporté avec Pierre.

    Cette nuit j’ai essayé de racheter en part les misères faits au Pierre. J’ai mis l’argent pris du Pierre dans une enveloppe. En fait j’ai mis même plus. Quelque chose me disait que je dois mettre plus.

    J’ai arrêté le camion à ordure devant la maison d’une famille avec cinq enfants. Je savais qu’ils sont pauvres, parce que je n’ai jamais vu dans lors ordures des emballages de jouets neufs.

    L’enveloppe je l’ai laissé dans la boite aux lettres.

    « C’est de la part du Pierre. Priez pour qu’il guérisse. »

    Moi je ne croix pas en Dieu mais peut être qu’ils croient.

    Quand je remonté dans le camion, le papillon volait !   Ses ailes étaient colorées ! Le plus beau papillon que j’ai jamais vu.

    Je lui ai ouvert la fenêtre, mais il s’a posé avant tout sur ma poitrine et juste après il a ‘en volé au long de la route.

    J’ai marché lentement derrière lui.

    Il s’est arrêté devant l’hôpital et de là-bas je l’ai perdu dans le brouillard de la nuit.

    J’ai couru vers la chambre du Pierre pour lui donner la bonne nouvelle. La chambre était vide.

    C’est seulement dans ce moment que j’ai vu par ma réflexion dans la fenêtre, que j’avais encore les ailes.

    Deux grandes ailes, transparentes.

    Je ne comprenais pas comment se fait que je les avais encore., une fois que le papillon avait aussi les ailes, mais j’ai lassé les questions pour plus tard.

    Je devrais trouver Pierre. Et je l’ai trouvé.

    Il était dans le service de thérapie intensive et il avait allez se faire opéré a la première heure.

    J’ai attendu des heures avec le bocal dans ma main sans bouger, devant la salle de chirurgie.

    -Son grand cœur s’a arrêter, dit le chirurgien qu’il est sorti.

    Sa palme s’a posé devant mon cœur, dans le même place ou le papillon s’avait posé aussi   plus tôt

    -Le papillon a volé, c’est toi ce que j’ai pu lui dire.

     *

    Je suis le seul éboueur   de la ville avec des ailes de papillon.

    Maintenant, il n’y a plus ni Pierre ni le papillon.

    Ils ont parti les deux, et moi je suis resté pour porté plus loin leur histoire. Mais aussi les ailes.

    Je ne réalise combien de temps est passé depuis quand je suis dans le hall avec les pieds figés en impossibilité de me porter ailleurs.

    Comme je lui dirai a Eufimia ?

    -Faites de la place ! me crie dessus une infirmière.

    Quelques infirmières passèrent encore encourant á côté de moi et disparurent entre les portes de la  salle de chirurgie. La chirurgienne apparue lui aussi et il se précipite vers les mêmes portes. Par contre, il reste sur le seuil.

    Il y a des centaines peut être des milliers de papillons qui font éruption de la salle de chirurgie.

    Ils s’écoulent des tous les côtés du chirurgien et en dessous , ils pénètrent  dans la salle d’attente. Il vient vers moi et, d’un coup, je me souviens le rêve de mon enfance ou je trouvais sur un champs le bit d’un arc en ciel. J’en avais mis le pied et toutes ces couleurs coulaient sur moi comme une miel-arc-en -ciel et elles me pénétraient la peau, en me rendant heureux

    Les papillons passent et quelques ailes me touchent le visage.

    Je me retourne pour voir ou ils vont.

    Ils sortent tous par la fenêtre, comme un arc-en-ciel en mouvement.

     *

    Les portes battantes se rouvrent encore après un temps.

    Le chirurgien est posté devant moi.

    Il ouvre la bouche et il l’en referme.

    Il fonce les sourcils.

    Finalement, il réussit a dire :

    -Vous savez…. Je ne sais comment mais son cœur batte de nouveau. C’est … au-delà de ma compréhension …..

     

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