L'Ange

L'Ange

(Texte et illustrations de Veronica Iani, traduction par Marina Erghelegiu)

           

            J’avais besoin d’une plume. Mais n’importe combien de fois j’ai demandé autours, j’avais reçu la même réponse :

-Tu as déjà beaucoup de plumes , a quoi il te serve d’avoir encore une ?

             Moi je savais bien que j’avais beaucoup de plumes :  grises, jaunes, bleus. Mon corps entier est recouvert de plumes, mais j’avais besoin d’une plume d’une aile d’ange .

              Comme j’ai vu que les oiseux ne pouvaient pas m’aider, j’ai commencé à demander aux gens.

-Quelle grande gueule a cette mésange! dit une femme qui repassait les langes avec la fenêtre ouverte

               Elle n’avait rien compris de ma question.

               Dans le jardin suivant, il m’attendait un piège d’oiseaux. Je me suis retrouvé directement dedans.  Je me suis secouée de tous mes forces, j’ai crié du fond de mon cœur, Rien ne s’y   faisait . Une petite main grassouillette m’a serré fort et j’étais libéré si je pourrais dire comme ca dans une cage ! J’ai frappé avec ma tête tous les barreaux en essayant de m’échapper de ce nouveau piège. Mais le petit garçon l’ a ramené dans la maison , il l’a jeté victorieux sur la table et a dit fort :

-Marie ! J’ai capturé une mésange ! Viens voir comme il est beau !

             Une petite fille avec une écharpe bleu autour de sa tête comme un turban, s’a rapproché de moi. Sa bouche tremblait et ses yeux brillaient menaçants. J’avais déjà vu ces signes chez des chats qui ont essayés de m’attaquer.

-Michel, comment as-tu pu faire une chose pareille ?  a faille  elle crier . Libère-lui tout de suite !

              Et elle essayait me libérer en tirant du loquet.

-Inutile, dit la petite main grassouillette. J’ai mis un cadenas ! C’est ma mésange ! Tu ne pourras pas la faire partir. 

- Tu es un id…… , a commence a dire la fillette 

-Tu veux me faire idiot ????


               La fillette avait les larmes dans les yeux et elle est partie avec les poings serrées.

               Elle est revenue me voir tard dans la nuit. J’ai eu peur quand elle s’était rapprochée de la cage. Et pour quelques fractions de seconde j’ai pensé qu’elle était un ange. La lumière de lune se reflétait sur sa chemisière blanche et son visage était tellement pale. Elle n’avait plus l’écharpe sur la tête. Elle n’avait pas de cheveux non plus. Sa petite tête ressemblait a une petite lune.

-Je suis navrée pour toi, a chouchoutée elle. J’ai voulue prendre la clé de la cage mais mon frère s’a enfermé dans sa chambre .


                Elle a  glissé un doigt entre le barreaux et  m’a caressé. Ses doigts étaient presque translucides. Et froids. Très froids ! Elle a retiré rapidement sa main en voyant que je frissonnais au touché.

-Michel a mis les pièges il y a quelques jours. J’ai prié a mon ange pour qu’il fasse partir tous les oiseaux de notre jardin pour qu’aucun ne soit pas pris. Je pensais qu’il a écouté ma prière.

                 J’ai tressailli.

-Ange ? Moi je suis á la recherche d’un ange ! 

                 La fillette a collé son visage aux barreaux de la cage. Elle avait des grands yeux bleus et un petit négus sur le but du nez. 

-Tu peux parler ! a éclaté elle de rire. Pourquoi as-tu besoin d’un ange ?

                 Elle avait un drôle de tête   avec les traces des barreaux sur son visage. 

-Je n’ai pas vraiment besoin de tout un ange, j’ai répondu . Seulement d’une plume de son aile. J’ai vu une fois un ange et il brillait tellement … je pouvais a peine le regarder ! Et ses ailes ……Au mois un duvet si je pourrais obtenir. Je pourrais le mettre ici, sur le sommet de ma tête et …

                 Dans ce moment mes yeux regardaient le sommet comme une lune pleine de la tête de la petite. 

-Ou est tes cheveux ?

-Je fais un traitement parce que je suis malade, a dit-elle très vite comme si les mots étaient brûlants. Tu sais, une fois j’ai vu un ange, à l’église, lors de la liturgie. Il était dans l’autel. Il était magnifique ….

                   Elle a regardé longuement par la fenêtre ouverte par ou entrait la fraicheur de la nuit.

-Je ne sais pas ou tu pourrais trouver un ange, a soupiré elle. Mais tu pourrais prier pour qu’il t’envoie une plume.

- Dans ce moment précis je lui demanderais plutôt de me faire sortir de la cage. Je ne peux plus ! Tu m’entends ?

                La fillette se dirigeait vers la fenêtre.

-Je t’entends, dit-elle, comme l’ange aussi je pense qu’il t’entend. Mais il faut qu’on fasse nous aussi quelque chose, surtout qu’on peut.

-On peut ???

                 Elle avait déjà ouvert la porte de la maison . J’entendais le bruissement de ses pas dans l’herbe de la cour. Puis quelques tintements et des bruits sourds.

                 Quand elle est revenue, son visage était radieux.

-Ça y est ! J’ai prié et j’ai réussi à casser le piège de Michel. Il n’y aura pas d’autre oiseaux prises en otage.

-Moi je suis encore là !

-J’ai une solution pour ça aussi. La fenêtre de la chambre de Michel est ouverte . Si je monte sur la banquette qui se trouve sur sa fenêtre, je pourrais entrer ! Je reviens tout de suite !

                 Je l’ai attendu tendue longs temps. Elle n’est pas revenue !

                 Je ne sais pas combien du temps s’est écoulé quand soudan la chambre se rempli d’une lumière blanche, très brillante. Mon cœur a commencé a battre la chamade. En face de moi prendrait forme la silhouette d’un ange ! Il tenait la petite fillette dans ces bras.

-Elle va bien ? j’ai réussi a articuler difficilement

-Elle s’est endormie sur la banquette. Je le ramène dans sa chambre, j’ai entendu la réponse dans mon cœur.

                   L’ange est passé plus loin. Quand il est revenu il avait les bras vides. Moi je ne me revenais pas d’étonnement.  

-Tu veux toujours une plume de mes ailes ?  et  l’ange a souri. 


                   Je n’entendrais pas   ses paroles. Je les sentais brulantes dans mon cœur.

                    Le lendemain, Marie est partie a l’hôpital. Michel l’a laissé me prendre avec elle.

                    La porte de la cage est ouverte tout le temps mais je ne veux pas quitter Marie. Quand elle dorme, je reste à son chevet. Je touche son front avec mes ailes ou il y a une petite plume blanche, brillante.  A chaque touché elle guérisse un peu plus. Peu á peu. 


C’est le secret que j’ai partage avec l’ange.

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